Paranormal Activity 2 : Tokyo Night (2010)
Pays : Japon / Genre : Horreur / Durée : 1h30
Réalisateur : Toshikazu Nagae
Cast : Aoi Nakamura, Noriko Aoyama
Résumé : Une maison et des choses étranges qui se passent la nuit...
Avis : Paranormal activity tokyo night est le pendent japonais du
film américain du même nom. Film que je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de
voir.
Ce type de film est fait à partir d'une caméra emportée c'est-à-dire qu'un
des acteurs tient la caméra pour que l'on ait cette impression de voir un film
amateur. Soit un film qui aurait pu être filmé par n'importe lequel d'entre nous. Heureusement pour nous, il y a quand même un montage et on ne verra pas les vacances en Bretagne de
tantine Germaine.
Ce type de réalisation revient de temps en temps depuis le
grand succès du film américain "Blair Witch". Succès que
personnellement je n'ai pas bien compris car je n'ai pas du tout été emportée, si ce n'est peut-être à un moment où je me suis forcée à
m'imaginer dans la forêt la nuit mais sinon le film ne m'a pas laissé un grand souvenir
(peut-être à cause de ces gens autour de vous qui vous ressassent sans arrêt que
ce film est génial et que c'est trop flippant, et que c'est LE film du siècle. Et toi
qui le voit bien après tout le monde, en ayant loupé la vague, tu passes à côté.)
Depuis, je m'étais juré de
ne plus regarder de films à caméra portée car cela me donne vraiment mal à la
tête et envie de vomir. Mais cette semaine est survenu un changement radical
puisque que je viens de voir Cloverfield et Paranormal Activity tokyo night qui
fonctionnent tous les deux sur ce principe.
Il ne faudrait pas que j'en regarde
tous les jours mais Cloverfield est bien passé avec des moments angoissants, en particulier celui dans le métro. Enfin je ne suis pas ici pour vous parler de Blair
witch ou Cloverfield mais bien de Paranormal activity tokyo night.
Les américains se sont inspirés des films d'horreur japonais et curieusement voici les japonais qui s'y mettent à leur tour en livrant ce
remake de paraormal activity. Ou plutôt cette suite car Tokyo night s'inscrit de façon officielle comme une continuité du film américain.
J'aurais bien vu une collaboration dans le monde,
à chaque pays son film avec ses croyances, ça aurait pu être une belle
collection.
La jeune femme est rapatriée des Etats-Unis, lieu où ont eu lieu les
premiers films (Clin d’œil preuve que c'est bien une suite officielle ?)
Ce film se déroule dans un espace confiné et fermé
contrairement aux films américains cités précédemment (et sûrement comme son
homologue américain). La caméra embarquée se heurte souvent à des murs et notre
visibilité en est très réduite.
La caméra est d'un point de vu subjectif, ainsi le
spectateur peut se mettre à la place du personnage car il voit tout à travers
ses yeux et ses actions. Normalement le but est de filmer en continue des
scènes. C'est là que quelque chose m'a un peu embêtée dans le montage car lors
d'une scène fixe, il arrive qu'il y ait plusieurs coupures et je n'en comprends
pas bien l'utilité ou la cohérence... cela donne juste l'impression que le
réalisateur n'a pas réussit à faire tenir ses comédiens tout une scène entière.
A moins qu'il ne s'agisse d'ellipses temporelles mais je trouve que celles-ci
n'ont pas lieu d'être dans ce type de réalisation puisqu'elles ne semblent pas avoir de but précis.
Je sors de là en me disant que finalement ça ne faisait pas
très peur... Je sors de ma chambre et me rend compte que je suis bien contente
d'entendre des vivants, je vais dans la salle de bain et prenant ma brosse à
dent je repense au film et la dirige vers... le savon liquide... bon ok il y a
quand même eu un petit effet après le visionnage et je pense que j'aurais bien
balisé si j'avais été seule ! Plus fort que le film lui-même, le pouvoir de
suggestion de l'imagination ! Voilà une composante qui a grand besoin d'être
développée pour apprécier un film à angoisse comme celui-ci mais qui devient
vite oppressant quand on revient dans la réalité et qu'on flippe en regardant
partout autour de soi.
Le film est somme toute assez lent. Espérons que les films américains donnent davantage de frissons!
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