Japon / Drame, Romance / 2h
Réalisateur :
Naomi Kawase
Cast :
Nijirô Murakami, Jun Yoshinaga, Miyuki Matsuda
Résumé : Sur l'île
d'Amami, au Japon, les habitants vivent en harmonie avec la nature. Un drame
arrive lorsqu'un cadavre est retrouvé dans la mer. Kaito est profondément
marqué, tandis que son amie, Kyoko, fait face aux derniers jours de sa mère,
gravement malade. Ils accepteront l'idée de la vie et de la mort, tout en
découvrant ensemble l'amour et leur sexualité naissante.
Avis : "Still the water" est le type standard de film asiatique que l'on sélectionne au festival de Cannes ou dans tout autre festival occidental. En cela, il est lent et contemplatif en plus d'être sujet à réflexion. Le genre de film qui se veut simple mais qui recèle de métaphores pas forcément accessibles.
Le film commence de façon assez brutale avec l'égorgement d'une chèvre. Je tiens à citer cet évènement car il est particulièrement sanglant et horrible. Loin de moi l'envie de renier d'où vient notre nourriture, ni par quelles étapes il faut passer pour avoir quelque chose dans son assiette mais cette scène est vraiment insoutenable à regarder surtout lorsque l'on aime les bêtes. Qu'il y ait une portée métaphorique ou non, le début dérange et met dans un drôle d'état...
"Still the water" est un film à thème qui parle de la vie ordinaire de deux adolescents de l'île. Famille, Amour, passage à l'Adolescence, confrontation à la Mort.
L'histoire n'a pas d'autre fil conducteur que la vie ordinaire de gens ordinaires de l'île... Dès le début du film pourtant, l'incident qui survient à la plage laisse présager une intrigue supplémentaire. Mais cela ne sera traité que comme un fait divers. Subsiste alors l'impression de s'être fait mener en bateau par la mise en scène lorsque le rideau tombe.
Les paysages sont magnifiques mais vient un moment où on se lasse de passer de longs moments de silence sans qu'il ne se passe rien. Vous l'aurez compris, c'est un film très contemplatif avec très peu de dialogues. Il est d'ailleurs très frustrant que les personnages restent muets lors d'une discussion ou pire lorsqu'une question claire a été posée! (Par exemple quand le jeune homme entre dans le restaurant au moment du typhon. Il est paniqué et demande si sa mère est là. L'homme présent le regarde longuement et il faudra attendre que la mère se montre pour comprendre qu'elle va bien. On se demande alors comment il est possible de ne pas répondre à un enfant paniqué...Cela défie la logique même.)
Le moment qui m'a marqué et restera dans ma mémoire est la mort de la mère. Un moment de toute beauté et d'émotion accompagné de chants traditionnels. L'apogée du film. Malheureusement tout ce qui vient après nous semble encore plus long et vide de sens. Même la très belle scène finale sous l'eau car la lassitude a eu raison de nous depuis longtemps...
Certes il y a des décors magnifiques (qui changent des décors urbains habituels), de belles scènes mais je n'ai pas du tout été entraînée dans l'histoire. On sent que le film est pensé pour être beau et on le voit, on le ressent ce qui tend à surpasser le côté simple de l'endroit. Narrativement, l'ennui arrive vite et on passe son temps à attendre que le film décolle ou seulement que les personnages parlent !
Le film commence de façon assez brutale avec l'égorgement d'une chèvre. Je tiens à citer cet évènement car il est particulièrement sanglant et horrible. Loin de moi l'envie de renier d'où vient notre nourriture, ni par quelles étapes il faut passer pour avoir quelque chose dans son assiette mais cette scène est vraiment insoutenable à regarder surtout lorsque l'on aime les bêtes. Qu'il y ait une portée métaphorique ou non, le début dérange et met dans un drôle d'état...
"Still the water" est un film à thème qui parle de la vie ordinaire de deux adolescents de l'île. Famille, Amour, passage à l'Adolescence, confrontation à la Mort.
L'histoire n'a pas d'autre fil conducteur que la vie ordinaire de gens ordinaires de l'île... Dès le début du film pourtant, l'incident qui survient à la plage laisse présager une intrigue supplémentaire. Mais cela ne sera traité que comme un fait divers. Subsiste alors l'impression de s'être fait mener en bateau par la mise en scène lorsque le rideau tombe.
Les paysages sont magnifiques mais vient un moment où on se lasse de passer de longs moments de silence sans qu'il ne se passe rien. Vous l'aurez compris, c'est un film très contemplatif avec très peu de dialogues. Il est d'ailleurs très frustrant que les personnages restent muets lors d'une discussion ou pire lorsqu'une question claire a été posée! (Par exemple quand le jeune homme entre dans le restaurant au moment du typhon. Il est paniqué et demande si sa mère est là. L'homme présent le regarde longuement et il faudra attendre que la mère se montre pour comprendre qu'elle va bien. On se demande alors comment il est possible de ne pas répondre à un enfant paniqué...Cela défie la logique même.)
Le moment qui m'a marqué et restera dans ma mémoire est la mort de la mère. Un moment de toute beauté et d'émotion accompagné de chants traditionnels. L'apogée du film. Malheureusement tout ce qui vient après nous semble encore plus long et vide de sens. Même la très belle scène finale sous l'eau car la lassitude a eu raison de nous depuis longtemps...
Certes il y a des décors magnifiques (qui changent des décors urbains habituels), de belles scènes mais je n'ai pas du tout été entraînée dans l'histoire. On sent que le film est pensé pour être beau et on le voit, on le ressent ce qui tend à surpasser le côté simple de l'endroit. Narrativement, l'ennui arrive vite et on passe son temps à attendre que le film décolle ou seulement que les personnages parlent !
Luna Izumi
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