Série en cours : Aucune

lundi 16 janvier 2012

世界 の中心で、愛 をさけぶ (sekai no chuushinde, ai wo sakebu) - Crying Out Love, In the Center of the World


Socrates in love (2004)

Crying Out Love, In the Center of the World

 Pays : Japon / Drame, Romance / 2h 18
Réalisation : Isao Yukisada
 
Cast : Masami Nagasawa / Mirai Moriyama / Takao Osawa / Kou Shibasaki 
 Rôles secondaires : Ono Machiko, Nishihara Aki, Horikita Maki

Résumé : Dans les années 80 deux lycéens Sakutaro Matsumoto et Aki Hirose tombent amoureux. Suite à une mauvaise blague Aki est en colère contre Saku et décide de lui dire ce qu’elle ressent en enregistrant un message sur une cassette. Dès lors ils vont à tour de rôle échanger des cassettes pour se dire ce qu’ils ressentent. Mais Aki est atteinte d’une leucémie. Dix-sept années passent sans que Saku ait pu écouter le dernier message d’Aki. Alors qu’il est sur le point de se marier, sa petite amie lui laisse un message et part pour quelques jours. Alors qu’il discute avec un de ses anciens amis de lycée devenu barman, tous deux voient Ritsuko à la télé. Saku se rend dans la ville de leur enfance afin d’aller à sa rencontre. Si jamais la personne qu’on aime meurt est-ce que l’amour meurt aussi?



Avis : Un film pas dénué d'intérêt mais qui m'a semblé un peu long.   

Attention spoilers !
Le film nous fait rencontrer deux personnages qui s'apprêtent à se marier. Mais Ritsuko, la jeune femme, tombe sur une cassette et le passé refait surface. Elle laisse un mot à Saku et se rend dans sa ville natale. Par hasard, Saku, voit sa femme à l'arrière plan du journal tv et décide de la rejoindre. On part ensuite dans une série de flashbacks qui replongent Saku dans son enfance et les moments passés en compagnie de son premier amour. On découvre un personnage profondément marqué par son passé et dont les blessures n’ont toujours pas cicatrisées malgré tout le temps qui s'est s’écoulé depuis.  

Le film est donc centré principalement sur Sakutaro et Aki. Ritsuko est mise à l’arrière plan et on ne la voit presque pas. On ne le sait pas tout de suite mais pourtant Ritsuko fait partie intégrante de l’histoire et du passé de Saku. Elle a sûrement développé des sentiments pour Saku à travers ce qu’Aki lui transmettait. Et on se pose plein de questions à son sujet, en particulier sur ce qu’elle ressent vraiment par rapport à la mort de cette jeune fille qu’elle adorait et dont elle n’a pas pu délivrer le message suite à son accident. Accident dont elle a d’ailleurs gardé des séquelles puisque depuis, elle boite. Si Saku est très marqué moralement, Ritsuko, elle, garde une marque physique de ce passé que tous les deux n’ont pas réussit à surmonter. C’est donc des années après que commence le voyage pour faire le deuil d’Aki et pouvoir continuer à aller de l’avant. 

Ce qui est appréciable dans les scènes de flashback, c’est qu’elles sont légères et agréables, on sent vraiment l’innocence de ces moments de l’enfance. Le film bénéficie de belles ambiances de couleur même si parfois elles semblent complètement irréelles, cela leur donne un côté poétique.

Les deux jeunes acteurs ont su donné de la consistance à leurs personnages. Alors que Saku est un vrai gamin au début, à la fin on arrive à le considérer comme un adulte lorsqu’il s’occupe d’Aki. Quant à Aki les changements de son comportement sont subtils et on ressent bien la dégradation de son état. Même lorsque la maladie pointe son nez, on ne plonge pas dans du gros mélodrame à vouloir faire pleurer à tout prix ; de ce côté-là le film reste simple et proche des sentiments réels de ses protagonistes. La famille d’Aki fait une apparition mais sera ensuite absente du reste de l’histoire pour rester centré sur ce que vivent Saku et Aki.  

J’ai trouvé que les moments les plus émouvants sont ceux passés avec Saku adulte qui revit son passé. Lorsqu’il se met à pleurer comme si ça c’était passé hier après tant d’années. C’est déchirant. Je me sentais plus proche des sentiments de Saku adulte plutôt que ceux des deux jeunes. (Ressenti personnel ou difficulté des scènes à nous impliquer davantage dans le passé ?)

« Socrates in love » est un beau film mais semble tout de même très long et m’a fait décrocher à plusieurs reprises à cause de scènes qui tirent inutilement sur la longueur et des répétitions pas forcément judicieuses.  

Enfin, le final est des plus surprenant avec ce voyage en Australie qui même s’il est « logique » parait un peu fou et trop rapide.  « Si jamais la personne qu’on aime meurt est-ce que l’amour meurt aussi?»

En conclusion, un film qui est juste mais qui est plombé par sa longueur et qui laisse de côté un personnage clé de l’histoire qui aurait mérité davantage d’apparitions.

Luna Izumi
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Voir aussi : Remake Coréen « My Girl and I »
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Trailer vosta

   



Disponible en dvd en Import 

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