Socrates
in love (2004)
Crying Out Love, In
the Center of the World
Pays : Japon / Drame,
Romance / 2h 18
Réalisation : Isao Yukisada
Cast : Masami Nagasawa / Mirai
Moriyama / Takao Osawa / Kou Shibasaki
Rôles
secondaires : Ono Machiko, Nishihara Aki, Horikita Maki
Résumé : Dans les années 80 deux lycéens Sakutaro
Matsumoto et Aki Hirose tombent amoureux. Suite à une mauvaise blague Aki est
en colère contre Saku et décide de lui dire ce qu’elle ressent en enregistrant
un message sur une cassette. Dès lors ils vont à tour de rôle échanger des
cassettes pour se dire ce qu’ils ressentent. Mais Aki est atteinte d’une
leucémie. Dix-sept années passent sans que Saku ait pu écouter le dernier
message d’Aki. Alors qu’il est sur le point de se marier, sa petite amie lui
laisse un message et part pour quelques jours. Alors qu’il discute avec un de
ses anciens amis de lycée devenu barman, tous deux voient Ritsuko à la télé.
Saku se rend dans la ville de leur enfance afin d’aller à sa rencontre. Si
jamais la personne qu’on aime meurt est-ce que l’amour meurt aussi?
Avis : Un
film pas dénué d'intérêt mais qui m'a semblé un peu long.
Attention spoilers !
Le film nous fait
rencontrer deux personnages qui s'apprêtent à se marier. Mais Ritsuko, la jeune
femme, tombe sur une cassette et le passé refait surface. Elle laisse un mot à
Saku et se rend dans sa ville natale. Par hasard, Saku, voit sa femme à
l'arrière plan du journal tv et décide de la rejoindre. On part ensuite dans
une série de flashbacks qui replongent Saku dans son enfance et les moments
passés en compagnie de son premier amour. On découvre un personnage
profondément marqué par son passé et dont les blessures n’ont toujours pas
cicatrisées malgré tout le temps qui s'est s’écoulé depuis.
Le film est donc centré
principalement sur Sakutaro et Aki. Ritsuko est mise à l’arrière plan et on ne
la voit presque pas. On ne le sait pas tout de suite mais pourtant Ritsuko fait
partie intégrante de l’histoire et du passé de Saku. Elle a sûrement développé
des sentiments pour Saku à travers ce qu’Aki lui transmettait. Et on se pose
plein de questions à son sujet, en particulier sur ce qu’elle ressent vraiment
par rapport à la mort de cette jeune fille qu’elle adorait et dont elle n’a pas
pu délivrer le message suite à son accident. Accident dont elle a d’ailleurs
gardé des séquelles puisque depuis, elle boite. Si Saku est très marqué
moralement, Ritsuko, elle, garde une marque physique de ce passé que tous les
deux n’ont pas réussit à surmonter. C’est donc des années après que commence le
voyage pour faire le deuil d’Aki et pouvoir continuer à aller de l’avant.
Ce qui est appréciable
dans les scènes de flashback, c’est qu’elles sont légères et agréables, on sent
vraiment l’innocence de ces moments de l’enfance. Le film bénéficie de belles
ambiances de couleur même si parfois elles semblent complètement irréelles,
cela leur donne un côté poétique.
Les deux jeunes acteurs
ont su donné de la consistance à leurs personnages. Alors que Saku est un vrai
gamin au début, à la fin on arrive à le considérer comme un adulte lorsqu’il
s’occupe d’Aki. Quant à Aki les changements de son comportement sont subtils et
on ressent bien la dégradation de son état. Même lorsque la maladie pointe son
nez, on ne plonge pas dans du gros mélodrame à vouloir faire pleurer à tout
prix ; de ce côté-là le film reste simple et proche des sentiments réels de ses
protagonistes. La famille d’Aki fait une apparition mais sera ensuite absente
du reste de l’histoire pour rester centré sur ce que vivent Saku et
Aki.
J’ai trouvé que les
moments les plus émouvants sont ceux passés avec Saku adulte qui revit son
passé. Lorsqu’il se met à pleurer comme si ça c’était passé hier après tant
d’années. C’est déchirant. Je me sentais plus proche des sentiments de Saku
adulte plutôt que ceux des deux jeunes. (Ressenti personnel ou difficulté des
scènes à nous impliquer davantage dans le passé ?)
« Socrates in love » est
un beau film mais semble tout de même très long et m’a fait décrocher à
plusieurs reprises à cause de scènes qui tirent inutilement sur la longueur et
des répétitions pas forcément judicieuses.
Enfin, le final est des
plus surprenant avec ce voyage en Australie qui même s’il est « logique »
parait un peu fou et trop rapide. « Si jamais la personne qu’on aime
meurt est-ce que l’amour meurt aussi?»
En conclusion, un film
qui est juste mais qui est plombé par sa longueur et qui laisse de côté un
personnage clé de l’histoire qui aurait mérité davantage d’apparitions.
Luna Izumi
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Voir aussi : Remake Coréen « My Girl and I »
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Trailer vosta
Disponible en dvd en Import
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