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jeudi 12 janvier 2012

一命 (Ichimei) - Hara Kiri


Hara Kiri, la mort d'un samurai (2011)

En ce moment au cinéma, Hara-Kiri un film de Takashi Miike d’après le roman "Ibun rônin-ki" de Yasuhiko Takiguchi / et Remake du film de 1962 réalisé par Masaki Kobayashi.. C'est le second film asiatique que j'ai vu au cinéma, le premier étant le bon, la brute et le cinglé (Film coréen). Et y'a pas à dire, voir en grand c'est du luxe ! Le film que l'on a été voir hier soir était en 2D mais à la base il a été projeté au festival de Cannes en 3D.


 
Pays : Japon / Genre : Epoque, Drame
Réalisateur : Takashi Miike
Cast : Ebizô Ichikawa / EitaKoji Yakusho

Mon RésuméHara-kiri raconte l'histoire d'un ronin sans moyens qui se rend à la résidence du clan li pour commettre un suicide rituel. Le chef du clan pour l'en dissuader lui raconte l'histoire d'une jeune samurai venu frapper à sa porte quelques jours plus tôt.
 


Avis : Un film sombre et plus versé dans le poétique et le contemplatif que dans le chambara.

Avant d'aller plus loin, je tiens à préciser que je n'ai jamais vu la version de 1962 et n'ai donc aucun point de comparaison. Et que la présence de Eita est pour beaucoup dans le choix d'aller voir le film car je n'affectionne pas particulièrement les films de samurai. Même si un de temps en temps n'a jamais fait de mal ! ;)

-Attention spoilers-

Hara-kiri raconte l'histoire d'un rônin sans moyens qui se rend à la résidence du clan Li pour commettre un suicide rituel. Le chef du clan pour l'en dissuader lui raconte l'histoire d'un jeune samurai venu frapper à sa porte quelques jours plus tôt. Après la guerre, les samuraïs n'ont plus de travail et ceux qui se retrouvent sans maitre vivent dans la misère. Certains d'entre eux se présentent chez les seigneurs en prétendant vouloir l'hara-kiri pour mourir dans l'honneur, dans l'espoir que le seigneur les engage ou les laisse repartir avec des sous. 

C'est par l'intermédiaire d'un long flashback que l'on suit l'histoire du premier samurai, Chijiwa. On apprend que sa famille est pauvre et qu'ils n’ont pas d’argent pour voir le médecin. Chijiwa se rendait donc chez le seigneur dans l’espoir d'obtenir les 3ryo qu'il lui fallait pour soigner son enfant. Mais le seigneur l’oblige à honorer sa parole de samurai. Et c'est avec horreur qu'on assiste à la mort du jeune homme forcé de se donner la mort avec son sabre en bois pour une question d'honneur car un samurai n'a qu'une parole.
Ensuite son corps est ramené chez sa famille mais il était déjà trop tard, son bébé était déjà mort. Le grand-père poursuit les gens qui ont amené le corps pour demander ce qui s'est passé. Pendant ce temps là sa fille se suicide pour rejoindre son mari et son fils. 

Le rônin venu demander l'hara-kiri au début du film est en réalité le grand-père de Chijiwa. Il se rend chez le seigneur pour ridiculiser leurs vieux principes basés sur l’honneur et pour souligner leur inhumanité. 

L'histoire est bien tournée car au départ on ne connait pas les liens qui unissent les deux samurais venus demander l'hara-kiri puisque les "hara-kiri pantomimes" nous a été présenté comme une pratique courante. Et audacieuse du fait que presque tout se déroule dans des flashbacks. Le seigneur des lieux raconte ce qui s'est passé avec Chijiwa et ensuite seulement on apprend les liens qui les unissaient par le récit du nouveau samurai. La scène de suicide est particulièrement violente et cruelle. Tout le monde sait très bien que ce jeune homme est venu car il n'avait pas d'autres alternatives mais personne ne réagit. C'est un moment dur à regarder autant suggéré que montré. Lors du flashback, le réalisateur insiste trop sur la souffrance et le côté dramatique, le film devient lourd et pesant pour nous amener à une conclusion triste et attendue. Un seul combat à la fin pour souligné l'absurdité de principes d'honneur qui ne sont là qu'en décoration... Un beau combat mais j'imagine un peu frustrant pour les fans de chambara qui n'en auront vu qu'un seul de tout le film.



Trailer vo





Sorti cette année au cinéma en France   

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